La grotte de Cervantès :
La partie haute du flanc de la colline dominant le jardin d'essai, se trouve le lieu où le célèbre Cervantès, écrivain espagnol, auteur de Don Quichotte,avait cru trouver un refuge sûr dans cette grotte, lors de sa troisieme et dernière tentative d'évasion, croyant échapper au Pacha Hassen.Il resta captif à Alger de 1575 à 1580.
Entrée de la grotte
En 1571, il prit part à la bataille navale de Lépante contre les Ottomans, au cours de laquelle il perdit la main gauche, ce qui lui valut le surnom de « manchot de Lépante ». Quatre années plus tard, tandis qu'il rentrait en Espagne, Cervantès fut enlevé par les corsaires et emmené à Alger comme esclave, il y jouissait d’une grande liberté de circulation, au vu de son érudition, en attendant qu'une rançon fût versée contre sa libération.
Il resta ainsi prisonnier durant cinq années, non sans faire plusieurs tentatives (03) pour s'échapper, ce n’est qu’ en 1580 seulement que ses parents et amis parvinrent à réunir la somme d'argent requise pour la rançon.
Un monument a été érigé en 1894 par la colonie espagnole vivant à Alger, en mémoire de son célébre écrivain, qui comporte le Buste de Cervantès sur une pyramide où sont reproduites les armoiries de l’Espagne.
Quartier populaire de Cervantès
La Villa Abdel Tif :
Cette demeure eut de nombreux propriétaires,le plus ancien acte date de 1715 , mentionnant Ali Agha à Hadj Mohamed Khodja puis à Sid Mahmoud Abdel Tif en 1795.
Acquise par voie d’expropriation des terrains de la Colline appartenant à la famille Abdel Tif, la Villa de style mauresque, ne sera annexée au jardin d’Essai qu’en 1867. Le duc de Malakof l’a affecté à des expositions permanentes sur les produits du Jardin.
Vue sur la mer de la terrasse de la Villa
Reprise et restaurée en 1905 par Mr Jonnart, l'a mis gracieusement à la disposition du monde des Arts. alors gouverneur auquel Alger lui est redevable de certaines de ses architectures les plus célèbres comme: la grande poste,et la célèbre Médersa contigue à Sidi ABDERHAMANE.
En 1907, fut donc crée la Villa des artistes où séjournaient peintres et sculpteurs dans l’ancienne demeure des Abdel Tif, cette institution mettait à l’époque Alger au même plan que Rome ou Madrid, c’était l’équivalant de la villa Médicis de la capitale algérienne. Chaque année quatre artistes primés étaient hébergés durant une année dans de spacieux ateliers et des appartements pittoresques à souhaits. Les travaux d’Alfred Chataud, Joseph Sintès et des dessins de peintres ayant séjourné à la villa Abdel Tif figuraient au Musée des Beaux Arts.
Cour interieure
Elle a était classée Monument Historique depuis 1922. |